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GAY EVASION
5 décembre 2006

L’homosexualité : d’où vient-elle ?

Un texte de Pierre-André Doucet

Avant d’entamer votre lecture, il faudrait noter deux choses : tout d’abord, je ne suis pas un expert en santé mentale, en psychologie, en biologie, ou même en sexologie. En deuxième lieu, les points soulevés ne cherchent pas une réponse définitive à la question posée dans le titre de cette chronique, mais plutôt à inciter une pensée chez chacun des lecteurs. Réfléchissez, formez votre propre opinion, mais surtout, faites un choix éclairé sur votre conception.

Plusieurs théories circulent présentement en ce qui concerne l’orientation sexuelle. Cependant, il est impossible (du moins, présentement) d’effectivement sélectionner une d’entre elles comme étant « la bonne » : plusieurs d’entre elles apportent des bons points, mais peu parmi elles peuvent se vanter d’être sans failles, ou complètes. La conception la plus commune veut que l’orientation soit prédestinée, ou génétiquement délibérée.

Ce courant est appuyé par la vaste majorité des travailleurs en santé mentale et des recherchistes en sexualité. Il est aussi plus sensé, en ce qu’il questionne également la source de l’hétérosexualité . Par contre, bon nombre de gens considèrent que c’est un choix (ce qui, par expérience personnelle et par consensus général de la communauté homosexuelle et scientifique, est fautif). (Et pour ceux qui penseront que j’ai un biais : évidemment, je suis biaisé, et je dénonce ce que je pense faux, parce que ces méconnaissances perpétuent des stéréotypes outrants à l’égard de ceux qui partagent mon orientation. Un gros DUH là-dessus.).

Il faut cependant y faire face : les deux théories ne sont pas sans lacunes. Pourquoi un individu choisirait-il d’être homosexuel ? D’autre part, si seuls les gènes étaient la source de l’homosexualité , pourquoi, chez des jumeaux identiques, seulement 55 % des frères jumeaux d’homosexuels le seraient eux-mêmes (selon une étude scientifique datant de 2003) ?

D’autres conceptions, encore : certains croiraient que l’environnement dans lequel grandit un enfant peut le prédestiner à l’homosexualité (souvent ceux qui se permettent de prétendre que c’est un choix). Selon ces propos, un environnement négatif en enfance serait la « cause » de l’homosexualité (abus psychologique, physique ou sexuel, mère trop présente, figure paternelle absente, etc.). Toutefois, ce n’est évidemment pas le cas, et je ne suis qu’un exemple parmi des millions : a) j’ai d’excellents parents, merci beaucoup (Hi Mom!), b) je ne suis pas victime d’abus et c) si tel était le cas, mes soeurs et mon frère ne seraient-ils pas aussi homosexuels? Or, ce n’est bel et bien pas le cas.

Dans une autre ligne de pensée, l’orientation sexuelle serait une question d’hormones : soit l’homosexuel mâle aurait plus de testostérone que l’hétérosexuel, ou soit qu’il en aurait moins. Par contre, des quelques études effectuées sur cette question, aucune ne peut se dire conclusive sur la question hormonale. Bon. Nous sommes alors dans de beaux draps ! Une solution plus centriste vient cependant nous éclaircir, ne soit-ce qu’un petit peu. Un mariage entre les plusieurs courants majeurs énumérés a éveillé, et ce depuis quelque temps, des appuyeur notés.

Comme de fait, selon l’American Psychological Association, « l’homosexualité et l’hétérosexualité sont probablement le résultat de l’interaction entre divers facteurs, dont la génétique, les hormones et les facteurs environnementaux. » Par contre, ils notent bien que « les influences psychologiques et sociales à elles seules ne peuvent pas entraîner l’homosexualité ».

Enfin, j’ai tendance à croire que la prédestination génétique est encouragée ou découragée par l’environnement de l’enfant. Plusieurs chercheurs supposent que « le gène homosexuel » est porté par un nombre quelconque de personnes. Selon moi, si le gène est activé, l’individu sera prédisposé à avoir des relations homosexuelles. Si le gène demeure, au contraire, latent, le porteur pourrait vivre une vie hétérosexuelle sans jamais se rendre compte qu’il détient « le gène homosexuel ». Cela expliquerait, entre autres, pourquoi certaines personnes ne découvrent leur homosexualité que très tardivement, ou encore pourquoi seulement 55 % des jumeaux identiques d’homosexuels le seraient à leur tour.

Et avant qu’on se quitte, question de vous bouleverser un peu plus (si ce n’est pas assez fait !), parlons brièvement de Kinsey. Psychologue, botaniste, biologiste, pianiste, mais aussi sexologue avant-gardiste. Selon cet homme (qui a publié, entre autres, deux énormes volumes traitant de la sexualité masculine et féminine, respectivement) , la sexualité ne serait qu’une formalité sociale dont l’humanité s’est dotée. Sa perspective prône la notion des « actes hétérosexuels » et des « actes homosexuels ». Poussant plus loin, chaque personne se situerait alors sur une échelle de 0 à 6, les deux extrêmes représentant l’hétérosexualité complète et l’homosexualité complète. Toutefois, son emplacement serait fluide : quelqu’un pourrait être un 0 pendant une période, avant d’être un 2, puis un 1. Ce concept, plutôt théorique que pratique, vouerait une bisexualité inhérente chez presque chaque être humain. Peu probable, mais toutefois possible. Matière à réflexion, en tout cas.

Finalement, je n’ai fait qu’un survol très bref et très vague, mais peut-être pourra-t-il vous mener à une réflexion recherchée, plutôt que basée sur des non-sens ou des rumeurs. Évidemment, je ne vous ai pas fourni tous les faits nécessaires sinon, j’aurais tout d’abord élaboré sur ce qu’est l’homosexualité ; peut-on être homosexuel et célibataire ?

Si oui, comment un homme célibataire peut-il être confiant d’être hétérosexuel ?

Qu’est-ce qui définit concrètement un être homosexuel ? Ce ne sont que quelques questions sur des milliers qu’il faudrait se poser. Mais partez quand même en réfléchissant un peu.

Ça ne fera jamais de mal à personne, ça.

Pierre-André Doucet

A text of Pierre-Andre Doucet

For starting your reading, it would be necessary to note two things: first of all, I am not an expert in mental health, psychology, biology, or even in sexology. In second place, the raised points do not seek a final answer to the question put in the title of this chronicle, but rather to encourage a thought at each reader. Reflect, form your own opinion, but especially, made a choice informed on your design.

Several theories circulate at present with regard to the sexual orientation. However, it is impossible (at least, at present) to select indeed one of them as being "the maid": several of them bring good points, but little among them can praise itself to be without faults, or complete. The most common design wants that the orientation is predestined, or genetically deliberated.

This current is supported by the vast majority of the workers in mental health and the recherchists in sexuality. It is also more judicious, in what it also questions the source of the heterosexuality. On the other hand, considerable people consider that it is a choice (what, by personal experiment and general consensus of the homosexual and scientific community, is faulty). (And for those which will think that I have a skew: obviously, I am skewed, and I denounce what I think false, because these ignorance perpetuate stereotypes outraging with regard to those which share my orientation. A large DUH on top).

It is necessary to face however there: the two theories are not without gaps. Why an individual choose would to be homosexual? In addition, if only the genes were the source of homosexuality, why, among identical twins, only 55 % of the twin brothers the homosexual ones would be to it themselves (according to a scientific study going back to 2003)?

Other designs, still: some would believe that the environment in which a child grows can predestine it with homosexuality (often those which are allowed to claim that it is a choice). According to these remarks, a negative environment in childhood would be the "cause" of homosexuality (psychological, physical or sexual abuse, mother too present, paternal figure absent, etc). However, it is obviously not the case, and I am only one example among million: a) I have excellent parents, thank you very much (Hi Mom!), b) I am not victim of abuse and c) if such were the case, my sisters and wouldn't my brother be also homosexual? However, it is indeed not the case.

In another line of thought, the sexual orientation would be a question of hormones: either the homosexual male would have more testosterone than the heterosexual, or or that it would have some less. On the other hand, of the some studies carried out on this question, none can be said conclusive on the hormonal question. Good. We are then in beautiful cloths! A centre solution however comes to clear up us, is this only a little bit. A marriage enters the several enumerated major currents woke up, and this for some time, of the appuyor noted.

As in fact, according to American Psychological Association, "homosexuality and the heterosexuality are probably the result of the interaction between various factors, whose genetics, hormones and factors environmental" On the other hand, they note well that "the psychological and social influences alone cannot involve homosexuality".

Lastly, I tend to believe that genetic predestination is encouraged or discouraged by the environment of the child. Several researchers suppose that "the homosexual gene" is carried by an unspecified number people. In my opinion, if the gene is activated, the individual will be predisposed to have homosexual relations. If the gene remains, on the contrary, latent, the carrier could live a hétérosexuelle life without never realizing that it holds "the homosexual gene". That would explain, inter alia, why certain people only discover their homosexuality very tardily, or why only 55 % of the identical twins the homosexual ones would be it in their turn.

And before one is left, question of upsetting you a little more (if it is not done enough!), briefly let us speak about Kinsey. Psychologist, botanist, biologist, pianist, but also sexologist avant-gardist. According to this man (who published, inter alia, two enormous volumes treating of male and female sexuality, respectively), sexuality would be only one social formality with which humanity was equipped. Its prospect preaches the notion of the "acts heterosexuals" and the "homosexual acts". Pushing further, each person would be located then on a scale from 0 to 6, the two extreme ones representing the complete heterosexuality and complete homosexuality. However, its site would be fluid: somebody could be one 0 for one period, before being one 2, then one 1. This concept, rather theoretical that practises, would dedicate an inherent bisexuality in almost each human being. Not very probable, but however possible. Matter with reflexion, in any case.

Finally, I made only one very short overflight and very vagueness, but perhaps will be able it to carry out you to a sought reflexion, rather than based on nonsenses or rumours. Obviously, I did not provide you all the facts necessary if not, I would first of all have worked out on what is homosexuality; can one be homosexual and unmarried?

If so, how an unmarried man can be trustful to be heterosexual?

What defines a homosexual being concretely? They are only some questions about thousands which would have to be posed. But leave nevertheless while reflecting a little.

That will never make evil with anybody, that.

Pierre-André Doucet

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  • G A Y - E V A S I O N, c'est un blog pour l'évasion de l'esprit et du corps, avec un seul but, démontrer que les homos sont des êtres comme les autres, simplement avec une sexualité différente.
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